Épisode 1 : L’épreuve des cœurs
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Raymond Cole avait tout ce qu’un homme peut désirer : fortune, pouvoir, influence. Milliardaire, son nom imposait le respect dans les salles de conseil aux quatre coins du monde ; sa signature pouvait faire bouger les marchés du jour au lendemain. Et pourtant, malgré tout ce succès, Raymond était seul. Au fil des années, il avait appris que sa richesse était à la fois sa couronne et sa malédiction.
Partout où il allait, les sourires le suivaient — mais pas ceux nés d’une chaleur sincère. C’étaient des masques, étirés sur des visages qui ne voyaient pas en lui un homme, mais un coffre au trésor. Les amis devenaient flatteurs, les parents quémandeurs, et les amantes des actrices jouant dans le théâtre de la cupidité.
À soixante ans, Raymond en avait assez d’être adoré pour son argent. Il avait soif de sincérité, d’authenticité — de cette loyauté qu’aucune carte de crédit ne peut acheter.
L’étincelle
Un soir, lors d’un dîner en petit comité avec ses associés les plus proches, Raymond se renversa dans son fauteuil et observa les rires autour de lui. Les verres tintaient, les cigares hors de prix se consumaient, mais rien de tout cela ne touchait son cœur.
« Pourquoi est-ce que tout me paraît si vide ? » se demanda-t-il en silence.
Alors l’idée lui vint — simple, audacieuse, étrangement réconfortante. Si l’argent aveugle les gens, qu’il mette leurs cœurs à l’épreuve avec cet argent. Qu’il voie qui ils sont vraiment face à la tentation.
Au moment où le dessert fut servi, le plan s’était cristallisé. Il choisirait quatre femmes de son entourage, leur offrirait à chacune la même opportunité, et découvrirait laquelle, s’il y en avait une, saurait le voir au-delà de sa fortune.
Les quatre femmes
Le lendemain matin, Raymond les convoqua dans son manoir.
La première fut Cynthia, sa petite amie. Superbe, toujours drapée de robes de créateur et de diamants qui scintillaient sous les lustres. Elle parlait souvent d’« amour », mais ses yeux brillaient bien plus dans les boutiques qu’en sa présence.
La deuxième fut Margaret, sa cousine. Le lien du sang les unissait, mais elle passait des années à se plaindre de ses problèmes d’argent, laissant entendre que Raymond pourrait les régler d’un simple coup de stylo.
La troisième fut Angela, celle qui prétendait être sa meilleure amie. Depuis des décennies, elle restait à ses côtés — mais jamais sans demander des faveurs, des introductions, ou des prêts qu’elle remboursait rarement.
Et enfin, il y avait Elena, sa femme de ménage. Discrète, humble, une ombre dans les couloirs du grand manoir. Ses cheveux sombres étaient toujours noués, son uniforme soigné mais modeste. Elle parlait rarement, à moins qu’on ne s’adresse à elle, et marchait la tête basse comme si elle s’excusait d’occuper de l’espace.
Raymond les regarda toutes quatre, debout dans le vestibule de marbre sous les lustres étincelants.
Le test commence


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Pendant dix ans, elle a nettoyé ma luxueuse villa de Beverly Hills. Je me croyais un « bon patron ». Puis je l’ai vue s’évanouir. Je suis allé chez elle à l’improviste. J’ai ouvert la porte. Ce que j’ai vu à l’intérieur m’a profondément choqué. Cela a bouleversé mon existence. Je suis millionnaire, et je suis complice d’un crime dont j’ignorais l’existence.
J’étais encore en train d’enlever mes chaussures quand ma tante m’a chuchoté : « Peut-être vaut-il mieux ne pas parler de ta situation professionnelle, ça va déprimer les enfants. » J’ai juste souri et me suis assise. Plus tard, le fiancé de ma cousine s’est vanté d’avoir décroché un entretien dans une « boîte de tech de pointe » et a lancé avec un sourire narquois : « Je doute que tu passes même la sécurité. » Je me suis levée, j’ai pris ma veste et j’ai dit : « À lundi. » L’atmosphère est devenue glaciale.
Elle m’a « oublié » pour Noël… puis elle s’est présentée à ma porte, à la montagne, avec une clé que je ne lui avais jamais donnée.
Il a donné des cartes de crédit à 4 femmes pour les mettre à l’épreuve — ce que son employée de maison achète le laisse sans voix —