Le riche propriétaire lui a vendu un puits ‘sec et inutile’ en échange de toutes ses économies… Ce que l’arrogant personnage ne savait pas, c’est que Dieu avait un autre plan : ce ‘terrain mort’ cachait le plus grand trésor de toute la France – Recette
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Le riche propriétaire lui a vendu un puits ‘sec et inutile’ en échange de toutes ses économies… Ce que l’arrogant personnage ne savait pas, c’est que Dieu avait un autre plan : ce ‘terrain mort’ cachait le plus grand trésor de toute la France

C’était un midi écrasant de chaleur lorsque Renaud de Valois, le plus riche propriétaire terrien du village, hurla depuis son cheval avec une arrogance qui semblait brûler l’air : « Imbécile, je t’ai vendu un puits à sec pour toutes tes économies ! Maintenant, ta famille va mourir de soif pendant que je rirai de vous. »

Les éclats de rire du châtelain résonnèrent dans le vallon comme un écho maudit tandis qu’il s’éloignait sur son étalon pur-sang, laissant Matthieu à genoux devant le puits vide. Ses mains, tannées par le soleil de Provence, serraient avec force les actes de vente tandis que des larmes creusaient des sillons sur son visage couvert de poussière.

Matthieu avait travaillé quinze ans comme ouvrier agricole au Domaine de Bellegarde. Quinze ans à se lever avant le soleil, les mains crevassées par le dur labeur, à rentrer chez lui alors que ses trois jeunes enfants dormaient déjà. Tout ce sacrifice pour économiser sou après sou avec un seul rêve : acheter une petite parcelle où sa famille pourrait enfin être libre.

 

La sécheresse frappait la région depuis trois années consécutives. Les champs de lavande se fanaient, les oliviers mouraient et les puits s’asséchaient les uns après les autres. Dans la petite masure que Matthieu partageait avec sa femme, Espérance, et leurs enfants, l’eau était rationnée comme de l’or liquide. Chaque goutte était une prière. C’est pourquoi, lorsque le châtelain Renaud s’était approché avec un sourire mielleux pour lui offrir le terrain du nord, Matthieu avait cru au miracle. Il avait remis le sac en cuir contenant le fruit de toute une vie sans la moindre hésitation.

Cette nuit-là, Matthieu ne dormit pas. Il resta près du puits, le regard fixé sur le fond sombre et silencieux. Renaud avait raison : le puits était à sec. Pas la moindre trace d’humidité, seulement des pierres chaudes et l’odeur de la terre morte. Espérance s’approcha de lui et posa une main sur son épaule. Il n’y eut aucun reproche, juste un soupir rempli de foi. « Si Dieu a permis que nous achetions cette terre, c’est qu’il y a quelque chose ici, Matthieu », murmura-t-elle.

À l’aube, Matthieu commença à creuser. Les voisins passaient et se moquaient. « Matthieu cherche de l’eau en enfer ! » criaient-ils depuis leurs camionnettes. Mais il ne s’arrêtait pas. Il creusa un mètre, deux mètres, trois mètres de plus. Ses mains saignaient, son dos hurlait de douleur, mais dans son esprit, il ne voyait que le visage narquois de Renaud. Ce n’était plus seulement la soif ; c’était une faim de justice.

Au quatrième jour, alors que le soleil était à son zénith, la pioche de Matthieu heurta quelque chose qui ne sonnait pas comme de la pierre. Ce fut un son métallique, sec. Il pensa à une vieille canalisation, mais en dégageant la terre avec ses mains tremblantes, il vit un éclat jaune. Ce n’était pas de l’eau…

C’était une veine de quartz incrustée d’or pur, aussi épaisse que le bras d’un homme. Mais le plus incroyable arriva un instant plus tard : en retirant la roche qui protégeait le métal, un grondement sourd vibra sous ses pieds.

Soudain, un jet d’eau cristalline et fraîche jaillit avec une force démesurée, projetant Matthieu hors du trou. Ce n’était pas un puits sec ; c’était l’entrée d’une nappe phréatique souterraine vierge que la sécheresse n’avait pu atteindre, protégée par une barrière de roche minéralisée. Matthieu sortit du puits, trempé, criant de joie, tandis que l’eau bénite inondait la terre aride et que l’or brillait sous le soleil provençal.

La nouvelle se répandit comme une traînée de poudre. En moins d’une semaine, la parcelle de Matthieu devint l’endroit le plus précieux de la région. Pendant que les champs de Renaud se transformaient en cimetières de bétail à cause de la sécheresse, Matthieu avait de l’eau à revendre pour irriguer ses cultures et l’or nécessaire pour construire une école pour le village.

Un mois plus tard, Renaud réapparut. Mais cette fois, il n’était pas sur son pur-sang, mais à pied, le chapeau à la main et la peau brûlée par le soleil. Ses terres étaient mortes et ses dettes l’étouffaient.

— Matthieu, dit le châtelain d’une voix brisée, vends-moi un peu d’eau. Je te paie ce que tu veux. Reprends la terre, je te donne le triple de ce que tu m’as payé.

Matthieu le regarda depuis sa nouvelle maison, ses enfants courant, heureux, entre les sillons verdoyants. Il se souvint du jour où on l’avait traité d’imbécile. Il regarda Renaud et, avec le calme que seule la paix de l’âme peut donner, il lui tendit une cruche d’eau fraîche.

— L’eau ne se refuse à personne, Monsieur de Valois, dit Matthieu. Mais ma terre n’est pas à vendre. Vous m’avez vendu un puits à sec pour me voir mourir, mais Dieu m’a donné une source pour vous apprendre que la richesse d’un homme n’est pas dans son portefeuille, mais dans l’honnêteté de ses mains.

Renaud but l’eau avec humiliation, sachant que l’homme qu’il avait tenté de détruire était désormais le maître du destin de toute la vallée. Matthieu apprit que lorsque la méchanceté de l’homme vous ferme une porte, la justice de Dieu vous ouvre une rivière.

 

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