Mon patron a dit que je n’étais pas prêt pour une promotion, alors j’ai arrêté de faire des heures supplémentaires… – Page 4 – Recette
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Mon patron a dit que je n’étais pas prêt pour une promotion, alors j’ai arrêté de faire des heures supplémentaires…

 

 

 

 

Ça m’a touché plus que je ne l’aurais cru. Mon fils de 12 ans voyait les autres pères arriver pendant que le sien était coincé en réunions pour les rapports trimestriels. Pendant le week-end, j’ai longuement réfléchi à la proposition de Byron. Le poste de directeur représentait tout ce pour quoi j’avais travaillé : la reconnaissance, l’autorité et la possibilité de mettre en place des systèmes qui permettraient aux autres de progresser au lieu de rester bloqués comme moi.

Mais le nouveau départ que représentait Baxter Industries avait aussi quelque chose d’attrayant. Plus d’historique d’invisibilité. Plus de collègues qui me voyaient encore comme la personne qui résolvait les problèmes dans l’ombre plutôt que comme une candidate à un poste de direction. Dimanche soir, j’ai pris ma décision. Lundi matin, je suis arrivée à 8h30, une heure de pointe.

J’hésitais entre mon ancienne routine de 7 h et le strict horaire de 9 h que je m’étais imposé. Je suis allé directement au bureau de Byron. « J’accepte votre offre, lui ai-je dit, mais à deux conditions. » Byron acquiesça. « Allez-y. Premièrement, je souhaite avoir toute latitude pour recruter et développer les talents en interne. Trop de personnes compétentes sont négligées parce qu’elles n’occupent pas les postes adéquats pour mettre en valeur leurs compétences. » « D’accord. »

Deuxièmement, je souhaite mettre en place un programme de formation croisée complet. Ce qui s’est passé cette semaine ne doit plus jamais se reproduire. Aucune connaissance essentielle ne doit être concentrée dans la tête d’une seule personne. Tout à fait d’accord. Autre chose ? Juste une chose. Je souhaite qu’Austin réussisse dans ce domaine si c’est vraiment ce qu’il désire, mais il doit le mériter par ses compétences, et non par ses relations. Byron sourit.

Je pense que vous constaterez qu’Austin est plus motivé par l’apprentissage que nous ne l’avions imaginé. La transition a duré environ six semaines. J’ai restructuré le département en définissant clairement les rôles et les responsabilités, abandonnant ainsi le système informel où chacun s’en sortait à sa manière. J’ai recruté deux excellents cadres supérieurs qui ont apporté un regard neuf, tandis que je leur ai fourni les connaissances institutionnelles nécessaires à leur efficacité.

Austin s’est révélé être un apprenant assidu. Il travaillait plus dur que prévu, restant tard non par obligation, mais par désir de maîtriser les systèmes. En trois mois, il gérait de manière autonome les problèmes courants des clients et montrait un réel potentiel de leadership. Le développement le plus surprenant fut celui de Richard. Dès lors qu’il a cessé de s’occuper d’opérations qu’il ne comprenait pas, il a progressé.

Il excellait en planification stratégique. Sa vision globale, combinée aux solides bases opérationnelles que nous mettions en place, a permis à l’entreprise de décrocher deux contrats importants. Six mois plus tard, je travaillais à un rythme soutenable. Je rentrais dîner vers 18h30 la plupart des soirs et j’assistais à tous les matchs restants de Jake cette saison-là.

Mon équipe travaillait en toute autonomie. Les clients étaient satisfaits et j’avais l’impression de faire enfin le travail dont j’avais toujours été capable. Un soir, alors que Jake et moi faisions nos devoirs ensemble, il m’a interrogé sur le travail. « Alors, tu es vraiment importante maintenant ? » a-t-il dit en levant les yeux de ses calculs. J’ai toujours été importante, Jake. Il leur a juste fallu un peu de temps pour s’en rendre compte.

C’est pour ça que tu travaillais autant avant ? Pour prouver ton importance. Malin, ce gamin. Oui, je crois. Mais j’ai appris quelque chose. Les gens qui comptent vraiment reconnaîtront ta valeur sans que tu aies besoin de t’épuiser à la tâche pour la prouver. Et ceux qui ne la voient pas, eh bien, parfois, il faut savoir prendre du recul et les laisser découvrir ce qui leur manque.

En observant mon fils résoudre ses problèmes de maths avec la même méthode que celle que j’avais essayé de lui enseigner, j’ai compris que la meilleure façon de réagir face à la sous-estimation de soi n’est ni la colère ni la vengeance. C’est de démontrer sa valeur avec une telle clarté qu’elle devienne impossible à ignorer. La promotion au poste de directeur s’est accompagnée de respect, d’autorité et de la possibilité de bâtir quelque chose de mieux. Mais la véritable victoire était plus simple encore.

J’étais enfin reconnue à ma juste valeur. Et j’étais à la maison tous les soirs pour aider mon fils à faire ses devoirs. Si vous vous êtes déjà senti invisible au travail malgré un excellent travail, souvenez-vous de ceci : votre valeur ne disparaît pas simplement parce que les autres ne la voient pas. Parfois, le plus efficace est de cesser de faire de leur cécité votre problème et de commencer à rendre votre valeur incontestable.

 

 

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