« **Notre maman est morte ce matin… nous n’avons nulle part où aller** », dit un jeune paysan. Il répond doucement : « **Vous êtes déjà chez vous…** » – Page 3 – Recette
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« **Notre maman est morte ce matin… nous n’avons nulle part où aller** », dit un jeune paysan. Il répond doucement : « **Vous êtes déjà chez vous…** »

— Maman disait que si tout tournait mal, on devait te chercher. Et… tout a mal tourné —murmura-t-elle—. Mais toi, tu as ouvert la porte.

Tomás la serra dans ses bras avec douceur, comme quelqu’un qui réapprend à étreindre.

— Tout n’a pas si mal tourné —chuchota-t-il—. Parce que vous êtes arrivées. Parce que nous avons choisi de rester.

Sur le perron, sous le soleil doré qui descendait sur le ranch, Ru riait à califourchon sur un petit poney. Dorotea arrivait avec du pain frais. Silas racontait des histoires impossibles. Fernández apportait un journal plié avec des nouvelles qui n’avaient plus tant d’importance. Et Tomás, aiguisant un couteau comme on aiguise l’avenir, regarda les fillettes et comprit que le mot « maison » n’était ni du bois ni un toit. C’était une promesse tenue. C’était un feu allumé par plusieurs mains. C’était un endroit où, même après la neige et la peur, quelqu’un ouvre la porte et dit, sans hésiter :

— Vous êtes déjà chez vous.

 

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