Son mari l’avait traitée de vache et l’avait mise à la porte. Bouleversée, elle se dirigea vers le pont, décidée à en finir. – Page 3 – Recette
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Son mari l’avait traitée de vache et l’avait mise à la porte. Bouleversée, elle se dirigea vers le pont, décidée à en finir.

Quelques jours plus tard, lorsqu’il eut un peu repris des forces, une conversation importante eut lieu. Ils étaient assis dans le salon, Maria s’affairait dans la cuisine.

— Ania, — commença Viktor, la voix tremblante. — J’ai décidé… Tu comptes désormais plus que quiconque pour moi. Épouse-moi.

Anna le fixa, et de nouveau ses yeux se remplirent de larmes. Mais cette fois, c’étaient des larmes de bonheur. Elle acquiesça — sans mots, mais avec une certitude totale au fond du cœur.

Leur vie suivit son cours — calme, harmonieux. L’entreprise prospérait, Viktor se remettait peu à peu, Maria, en les regardant, ne faisait que sourire.

— C’est le Seigneur qui nous a envoyée Ania, — disait-elle. — Il nous a récompensés pour notre patience.

Anna repensait souvent à cette nuit sur le pont. À cette détresse, à cette faiblesse. Et avec gratitude, elle songeait au destin, à Viktor, à cette coïncidence qui avait croisé leurs routes. Elle n’était plus une victime. Elle était une femme qui avait trouvé sa vocation, l’amour et la force de vivre.

« Appréciez votre vie, — aurait-elle voulu dire à tous ceux qui perdent espoir. — Ne renoncez pas ! Même quand il semble qu’il n’y ait plus d’issue, croyez-moi : tout peut changer de la façon la plus inattendue. L’essentiel, c’est de faire un pas vers la lumière. »

Le soir, ils s’asseyaient autour de la grande table en bois de la cuisine et buvaient du thé. Maria racontait un épisode amusant de sa jeunesse, Viktor la taquinait, Anna riait avec eux. Dans la maison régnaient chaleur, attention et amour. C’était quelque chose d’authentique, un bonheur durement gagné.

 

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