— Elle ne parle pas aux inconnus. Elle porte toujours un grand chapeau et des lunettes de soleil. Elle cache son visage.
— Pourquoi ?
— Parce qu’elle est laide, répondit le patriarche sans émotion. La plus laide du village. Personne n’a jamais voulu d’elle. C’est pour ça qu’elle se couvre, jour et nuit.
Les ouvriers agricoles baissèrent les yeux. Les femmes chuchotèrent. Le silence devint lourd.
Julien sentit un nœud dans son estomac. Avec respect, il dit :
— Je suis seulement venu pour acheter de la terre.
— Alors pars maintenant, l’interrompit Bastien. Et ne reviens jamais.
La menace était claire. Julien n’était pas en position de discuter.
— Pourquoi moi ? demanda-t-il. Pourquoi m’offrir cela ?
Le vieil homme soupira. Pour la première fois, ses yeux montrèrent de la fatigue… et de la douleur.
— Parce que ma fille mérite une chance. Elle vit cachée depuis cinq ans, rejetée par ceux qui ne la connaissent même pas. Et parce que tu es le premier homme à venir ici sans arrogance, avec de l’honnêteté dans le regard.
Julien pensa aux années perdues, à la solitude de son petit appartement parisien.
— Quand aurait lieu la cérémonie ? demanda-t-il finalement.
Un murmure parcourut le domaine.
— Dans trois jours, au coucher du soleil.
— Alors, j’accepte.


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