Un millionnaire donne un coup de pied à une pauvre mendiante au marché, sans savoir qu’elle est la mère perdue qu’il cherche depuis des années… – Page 2 – Recette
Publicité
Publicité
Publicité

Un millionnaire donne un coup de pied à une pauvre mendiante au marché, sans savoir qu’elle est la mère perdue qu’il cherche depuis des années…

Près d’un étal d’angle, une femme frêle était assise par terre, tenant un petit panneau en carton : « J’ai faim. Aidez-moi, s’il vous plaît. » Ses vêtements étaient usés jusqu’à la corde, des mèches grises striaient ses cheveux, et ses mains tremblaient lorsqu’elle tendait un gobelet en papier. Les clients passaient vite, certains évitant son regard, d’autres jetant quelques pièces. À Daniel, ce spectacle inspirait du dégoût. Il détestait qu’on l’expose à la faiblesse, surtout dans un lieu public.

Lorsqu’il approcha, la femme tendit la main vers sa jambe, croyant peut-être qu’il s’apprêtait à lui donner de la monnaie. Daniel se rétracta, son orgueil heurté à l’idée d’être touché par une mendiante. Sans réfléchir, il avança brutalement le pied pour écarter sa main et grommela : « Ne traîne pas ici, tu n’as rien à faire là. » Le geste fut plus violent qu’il ne l’avait voulu ; elle bascula contre le mur et son gobelet se renversa, répandant ses maigres pièces sur le trottoir. Des têtes se tournèrent, des chuchotements de réprobation parcoururent la foule.

Les yeux de la femme s’agrandirent de stupeur, mais au lieu de crier ou de riposter, elle murmura simplement : « Daniel ? » Sa voix, mince et cassée, avait pourtant quelque chose d’étrangement familier. Daniel se figea — une seconde seulement. Il chassa aussitôt cette impression, persuadé d’avoir mal entendu, et repartit. Derrière lui, les murmures redoublèrent.

Le reste de la journée, pourtant, son visage ne quitta pas son esprit. Il revoyait ses yeux — d’un brun doux, avec une profondeur qui réveillait des souvenirs qu’il n’avait pas touchés depuis des années. Le soir, depuis son penthouse luxueux dominant la skyline de Chicago, Daniel se servit un bourbon et tenta d’oublier l’incident. Mais le murmure résonnait encore : « Daniel ? »

Sans qu’il le sache, la femme qu’il avait bousculée n’était pas une inconnue de plus. Elle s’appelait Margaret Collins, mais, il y a des années, elle avait été Margaret Whitmore — sa mère. Une mère disparue lorsqu’il n’avait que sept ans, une mère qu’il avait secrètement recherchée à coups d’enquêteurs privés et de longues nuits de remords. Le destin les avait placés à portée de bras sur ce marché, et lui avait répondu à ces retrouvailles par la cruauté.

Le lendemain matin, Daniel se réveilla avec une agitation inhabituelle. D’ordinaire, ses journées étaient réglées : e-mails, réunions, salle de sport, puis déjeuner avec des clients. Mais l’incident du marché le rongeait. Il revoyait ses yeux, cette voix tremblante. Il avait passé des années à se demander ce qu’était devenue sa mère, et voilà qu’une inconnue avait rouvert cette vieille blessure.

Enfant, Daniel avait été élevé seul par son père, Richard Whitmore. Richard lui avait dit que Margaret les avait abandonnés, qu’elle était instable et incapable d’assumer. Le jeune Daniel grandit rempli de ressentiment, enfouissant sa confusion sous une détermination farouche. C’est cette colère qui avait alimenté son ascension. Au fond de lui, pourtant, il n’avait jamais cessé d’engager des détectives, de poser des questions discrètes, de fouiller registres et foyers d’accueil. Toutes les pistes s’étaient évanouies.

Cet après-midi-là, à contre-courant de ses habitudes, il retourna au marché. La femme était toujours là, au même coin, serrant son gobelet. Cette fois, il s’arrêta à quelques pas, l’observant avec attention. Sa posture, le léger tremblement de la main gauche, la façon dont ses lèvres se pinçaient — tout cela avait un air étrangement familier. Rassemblant son courage, il s’approcha.

« Est-ce que je vous connais ? » demanda-t-il d’une voix raide.

La suite de l’article se trouve à la page suivante Publicité
Publicité

Yo Make również polubił

Leave a Comment